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 La Renaissance doit ses origines dans le 14° siècle et elle naît officiellement à Florence au début du 15° siècle, pour se terminer à la fin du 16° siècle; dans le reste de l'Europe on la situe autour du 16° siècle avec des divergences d'un pays à l'autre, donc globalement ,avec un siècle de retard sur l'Italie.
 
Le 15e siècle italien est couramment appelé Quattrocento et le 16e siècle, le Cinquecento .

La Re-naissance, son nom l'indique, était une nouvelle naissance. C'est un mot forgé en Italie au 16° siècle signifiant "Renaissance de l'être et avant tout renaissance des lettres". Ce n'est que par la suite que l'on parlait de renaissance des lettres et des arts ! La seconde renaissance n'est que l'intermédiaire entre les maîtres italiens et français ,où l'art antique va s'estomper.

Sur le plan politique, le féodalisme perd de l'importance : les villes sont fortes et les rois, dont les nations sont déjà établies, sont puissants.

Sur le plan religieux, le pouvoir papal est affecté par les conséquences du grand schisme d'occident (1378 : 2 papes l'un à Rome et l'autre en Avignon), et souffre bientôt d'autres maux : Les réformes protestante, luthérienne, calviniste et la contre réforme. 

La prière peut toujours être collective, mais également individuelle, car on reconnaît maintenant aux fidèles le droit de s'adresser directement à Dieu

Sur le plan économique, l'agilité du commerce international, grâce à la monnaie et aux découvertes géographiques (Amérique, Inde....), crée richesses et rivalités, accentuées par les prétentions politiques de villes ou de pays rivaux. De fréquentes guerres coïncident avec de nombreuses épidémies, et l'abondance des uns fait la misère des autres. On circule beaucoup par routes et voies d'eau. Nombreux contacts avec les civilisations arabe (philosophie, mathématiques et chiffres ....) et byzantine (le grec....).

Création de l'imprimerie à base de lettres mobiles et en métal entraînant la création d'ateliers (Jean de Tournus à Lyon, Henri Etienne....). Apparition du livre et même du livre de poche (traduction d'Ovide de B. Salmon), rapidement diffusé grâce aux routes commerciales ce qui entraîne la création de grandes bibliothèques. A la fin du 15° on recense 35.000 ouvrages et plusieurs millions un siècle plus tard.

L'Humanisme, inspiré par l'étude des classiques grecs et romains (Virgile, Ovide, Cicéron...) devient à la mode. Avec lui apparaît le concept d'un homme universel et individualiste qui se distingue par ses talents et sa vitalité. Cet homme se caractérise aussi par une grande curiosité qui l'amène non seulement à la recherche de continents mais aussi à celle de la vérité scientifique. Les grands humanistes, qui se connaissent et communiquent entre eux, s'appellent Erasme à Rotterdam, Pierre Sala à Lyon, Guillaume Budé, Lorenzo Valla, Leone Battista Alberti.

Il est important de prendre conscience qu'étant donné le morcellement de cette Italie (qui ne sera unifiée qu'au 19° siècle) l'art ne peut être le même à Naples et à Florence, à Mantoue où à Milan.

Extrait du site que je vous conseille de voir

http://perso.club-internet.fr/fatthalin/louvre/histoire

 

autre source :bibliothèque  municipale d'Arcachon