(1404-1472) : Fils illégitime d'un bourgeois florentin exilé à Gênes, Leon Battista Alberti est né en 1404. Il étudie dans le nord de l'Italie, à Venise, Padoue (où il découvre Nicolas de Cues) puis Bologne (où il rencontre Filfelfo), et il y achève ses études de droit en 1428). Entre 1428 et 1432, il voyage dans la suite du cardinal Albergati (France, Belgique, Allemagne). Ses premiers écrits datent de cette époque : une comédie en latin, Philodoxeos (1424), le traité De commodis literarum atque incommodis (1428-1429). En 1432, il part pour Rome, et y retrouve l'élite artistique florentine, Ghiberti, Donatello, Brunelleschi. De
retour à Florence, en 1434, il formule les principes théoriques de la nouvelle
expression artistique dans le De pictura (1435), dédié à Brunelleschi.
Alberti y formule le principe de la piramide visiva, destiné à fonder
un nouveau mode de représentation du visible. Il a travaillé sur ses oeuvres en élaborant , l'un des
premiers , une formule de perspective qui pouvait être appliquée aux
peintures en deux dimensions, architecte, humaniste et théoricien d'art italien (Gênes, 1404 — Rome, 1472
) Après avoir beaucoup voyagé au service du pape Eugène V, il revient en 1443 à Rome qu'il ne quittera presque plus, se consacrant aux mathématiques, à la physique et à l'optique. Il dresse alors un plan exact de Rome, publié en 1444 : Descriptio urbis Romae. Après s'être formé à Padoue et à Bologne, il séjourna à Rome, où il étudia systématiquement les monuments de l'Antiquité qu'il décrivit dans sa "Descriptio urbis Romae" et qui influencèrent son œuvre d'architecte Il résume son savoir dans les Ludi matematici parus en 1452, publie le De statua en 1464. L'architecture est cependant son principal centre d'intérêt. En 1445, il entreprit la rédaction du De re aedificatoria, qui ne parut à Florence qu'en 1485. Il conseilla le pape Nicolas V pour ses projets de rénovation de Rome. Il mourut en 1472.
On prétend qu'il a prédit une crise
sanglante de la maison d'Este, ainsi que la destinée réservée à
Florence et aux papes pendant un certain nombre d'années; de même il
passait pour savoir lire sans se tromper sur la physionomie des gens. Il
va sans dire qu'une extrême force de volonté animait toute cette
personnalité; de même que les plus grands hommes de la Renaissance, il
avait pour devise: «Pour l'homme, vouloir, c'est pouvoir.»
SOURCE http://agora.qc.ca/reftext.nsf/
Palais Rucellai
Toutefois, c'est ailleurs qu'il a développé la majeure partie de son
activité dans le domaine architectural: à Rome en tant qu'archéologue-restaurateur
de Santo Stefano Rotondo et de Santa Maria Maggiore; à Rimini comme
auteur du Temple Malatestiano (1450), véritable manifeste du classicisme
de la Renaissance dans le pur respect d'une église gothique
Il écrivit également un traité en trois livres sur la peinture traduits en toscan par Ludovico Domenichi. Il publia un traité sur la traction et sur les règles qui permettent de calculer les hauteurs, ainsi qu’un ouvrage sur la vie civique... En 1432, Alberti s’établit à Rome, où il devient secrétaire à la chancellerie du pape. Son travail consiste à réécrire la biographie des Saints, dans le latin le plus élégant possible. Alberti profite de son séjour à Rome pour étudier l’architecture ancienne. .VOIR CE SITE POUR PLUS D'EXPLICATIONS une pleine page de sa biographie http://www.aroots.org/notebook/article144.html
SOURCE Dictionnaire Larousse - Yahoo encyclopédie -Larousse illustré hors commerce -bibliothèque Arcachon
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