imprimeie3.jpg (53375 octets)Si on attribue l'invention des techniques de l'imprimerie en Occident à Gutenberg et ses associés, l'Italie de la Renaissance fut un des principaux foyers de développement des techniques associées à l'imprimerie: la reliure, la typographie.

Les ouvrages littéraires de l'antiquité grecque et romaine étaient  nombreux et plus considérables que les monuments de l'architecture ancienne et de l'art ancien en général.


 Ce n'est qu'au XVe siècle que commence l'ère des découvertes, de la création systématique de bibliothèques au moyen de copies, et que se multiplient les traductions du grec en latin ou en langue vulgaire.


 Le pape Nicolas V, alors qu'il n'était que simple moine, s'était endetté pour acheter ou pour faire copier des manuscrits; il avouait ouvertement qu'il partageait les deux grandes passions de la Renaissance : celle des livres et celle des monuments. Devenu pape, il resta fidèle à ses goûts : il paya des copistes pour transcrire les oeuvres de l'antiquité et des émissaires pour chercher partout des manuscrits anciens;

. Lorsque Nicolas V mourut, la bibliothèque destinée aux membres de la curie, qui est devenue le noyau de la Bibliothèque Vaticane, comprenait 5 000 volumes, selon les uns, ou 9 000, suivant les autres; elle devait être installée dans le palais même et en devenir le plus bel ornement


Un Grec célèbre, le cardinal Bessarion, réunit par patriotisme antique 600 ouvrages traitant de sujets païens aussi bien que de sujets chrétiens; La seigneurie de Venise se déclara prête à construire un local, et la bibliothèque de Saint-Marc possède encore aujourd'hui une partie de ces trésors.

La  bibliothèque des Médicis . Le plus célèbre des agents que Laurent le Magnifique chargea de la composer, est Jean Lascaris. On sait qu'après le pillage de l'an 1494, la précieuse collection dut être reconstituée à grands frais par le cardinal Jean de Médicis (Léon X).

La bibliothèque d'Urbin (qui est aujourd'hui au Vatican) a été la création du grand Frédéric de Montefeltro,

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Ce site très riche vous offre bien des écrits sur la renaissance

Source imprimée
JACOB BURCKHARDT, La civilisation en Italie au temps de la Renaissance, tome I, traduction L. Schmitt,. annoté par L. Geiger, Paris, Plon-Nourrit, 1906, pp. 174 et suiv.

a renaissance et les universités

Les hommes d'Église, les moines en particulier, en se retranchant des nécessités quotidiennes, se conformaient mieux aux volontés de Dieu que les laïcs.

En ce qui concerne l'art et la culture, il est essentiel de se rappeler l'étroite unité qui régnait en Europe. L'enseignement universitaire, il est vrai, tendait à se décentraliser. il existait en France cinq universités, en 15 00, il y en avait dix-sept (certaines, cependant, de peu d'importance). . L'une des plus étonnantes réalisations de la Renaissance est l'assimilation rapide non seulement des techniques d'imprimerie italiennes, mais aussi de l'écriture manuscrite cursive utilisée par la chancellerie pontificale. Vers 15 5 0, presque tous les savants du nord de l'Europe se servaient de cette écriture, du moins lorsqu'ils écrivaient en latin, car presque tous étaient aussi des humanistes.

François 1er créa une bibliothèque , aidée par BUDE qui devient le maître principal  de cette bibliothèque

 

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JACOB BURCKHARDT, La civilisation en Italie au temps de la Renaissance, tome I, traduction L. Schmitt,. annoté par L. Geiger, Paris, Plon-Nourrit, 1906, pp. 174 et suiv.

 

 

Le livre dans la Renaissance italienne
Jacob Burckhardt

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