VENISE

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Venise est entrée brutalement dans la Renaissance pour en être un des lieux essentiels.

 Orientalistes, coloristes, impressionnistes, trouveront dans les spécificités de la peinture vénitienne une source inépuisable d'inspiration. Venise est 
restée longtemps fidèle à l'art de cour byzantin alors que la Renaissance florentine s'est faite en réaction à Byzance.


Tout au long de ce mouvement, Venise, par ses contacts étroits avec l'Orient méditerranéen, a tiré de ces échanges et de ces lieux, certaines de ses sources d'inspirations. Le commerce, les croisades, les possessions coloniales , mettent la ville à l'extrémité d'un empire maritime bâti sur les ruines de la "Romanie". Les privilèges commerciaux avec Constantinople ont été préservés malgré les haines, les guerres.

Les navires qui échangent toujours les produits précieux venus d'Orient, mais aussi les fruits des plantations coloniales 

 

 Les choix culturels étaient déterminés par des choix de politique étrangère. Ces terres lointaines étendaient le champ de l'expérience des humanistes novateurs. 


Les belles villes de Crète ou de Chypre portent encore l'empreinte du génie vénitien. Leurs fortifications rappelle le rôle de rempart face aux Turcs que l'État vénitien a joué pendant plusieurs siècles.


 Les humanistes appartenaient souvent à l'aristocratie dirigeante de la cité et l'humanisme s'y conçoit comme le fondement de la vie sociale.

 

Source : David Rosand, Titien, " l'art plus fort que la nature ", Gallimard, 1993, p.17.