JEAN CLOUET



Janet (Pays-Bas du Sud, v. 1485-1490 — Paris, 1541), 
originaire des Flandres, vint à la cour de François Ier en 1516. Ayant été nommé peintre du roi, puis valet de chambre extraordinaire, il se vit accorder le privilège d'exécuter les portraits des souverains.

On doit à Jean Clouet l'effigie royale : le portrait de François Ier, pour lequel le peintre se montre l'égal des plus grands maîtres flamands  . 
Chantilly en conserve une importante série, de documents  et de "crayons"( pointe d'argent) qui sont des documents uniques car il fallait être précis. 

Le Bain de Diane (Rouen) est l’une de ses compositions les plus monumentales, sous les traits de Diane on trouve Marie Stuart (connues par des portraits de Clouet) tandis que la nymphe assise,  à les traits de Catherine de Médicis qui pleure la mort accidentelle d’Henri II, les satyres représenteraient les frères de Guise à la tête de la ligue catholique 

Guillaume Budé (Met), humaniste et fondateur du Collège de France constitue l’une des rares oeuvres attribuables avec certitude à Jean Clouet car Budé cite le portrait dans ses notes.



Clouet François (Tours, v. 1520 — Paris, 1572), 
formé par son père, montre un tempérament voisin et travaille, dans la même manière, aux mêmes tâches. Son style ne se distingue que par une certaine souplesse, qu'il doit à l'influence du milieu maniériste de l'école de Fontainebleau, où il a évolué. des tableaux tels que le Bain de Diane et la Dame à sa toilette. Très célèbre de son vivant, peintre de quatre rois, il a laissé des «crayons» (manière de peindre de son père)