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François de Montcorbier, ou «maistre François des Loges, autrement dit de Villon», orphelin de père très jeune, est élevé par le chanoine de Saint-Benoît-le-Bestourné, maître Guillaume de Villon, son «plus que père» , qui le fit instruire et dont il prit le nom de Villon pour lui rendre hommage.

Villon suit les cours de la faculté des arts. Après être reçu bachelier en 1449,  il mènera la vie désordonnée des mauvais étudiants. Sa vie sera désordonnée et sera remplie de quelques méfaits ,qui le mèneront a quitter (deux fois) Paris. Il y reviendra en 1456, puis il partira sur les routes de France

Ses oeuvres

le Testament (ou Grand Testament, pour le différencié du Petit Testament, v.1461)

"Ballade des Dames du temps jadis", puis "Ballades des Seigneurs du temps jadis et Ballade en vieil langage françois" (français)

"la Ballade des pendus" intitulée aussi l'Épitaphe Villon,  

, la ballade " À la requête de sa mère, "la ballade des regrets de la Belle Heaumière, inspirée du Roman de la Rose, des "Contredits de Franc Gontier", "la ballade de Bon Conseil.."..

Villon ridiculise souvent  l'amour courtois, comme dans  "Ballade à amie."

On ne sait ni la date ni les circonstances de sa mort: Rabelais prétendra qu'il vécut ses derniers jours près de l'abbé de Saint-Maixent en Poitou.

 

Deux passage des ses écrits

Titre : Le Lais [ I-XL ] de François Villon

Le regard de celle m'apris
qui m'a esté fellone et dur;
Sans ce qu'en riens j'aye mesprins,
Veult et ordonne que j'endure
La mort, et que plus je ne dure.
Si n'y vois secours que fouïr;
Rompre veult la vive soudure
Sans mes pitieux regrets ouïr.

Premierement, ou nom du Pere,
Du Filz et Saint Esperit,
Et de sa glorïeuse Mere
Par qui grace riens ne perit,
Je laisse, de par Dieu, mon bruyt
A maistre Guillaume Villon,
Qui en l'onneur de son nom bruyt,
Mes tentes et mon pavillon.


 Références http://perso.club-internet.fr/mboullic/fra_vil.htm