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ANVERS : 1599–1621. A l’âge de quatorze ans, Van Dyck, le fils d’un riche marchand de textile, entra dans l’atelier

de Pierre-Paul Rubens, l’artiste alors le plus célèbre d’Europe. Grâce à son talent précoce, Van Dyck devint

bientôt l’assistant le plus précieux de Rubens tandis qu’il peignait à son propre compte des portraits et des tableaux

religieux et mythologiques. Van Dyck s’inscrivit comme maître dans la guilde des peintres d’Anvers. Ce prodige

pouvait dès lors accepter ses propres commandes, ce qui explique sans doute une poussée d’activité notable à la fin des années 1610.

En 1620 van Dyck est allé à Londres, où il a passé quelques mois ,puis en 1621 en Italie, où il a voyagé beaucoup, et a atténué la robustesse flamande à lui les images tôt pour créer le modèle de raffinage et élégant qui est demeuré caractéristique de son travail pour le reste de sa vie. Sa grande série de portraits baroques de l’aristocratie Génoise » a établi le type « immortel ». Les années 1628-32 ont été dépensées principalement à Anvers.

De 1632 jusqu'à sa mort il était en Angleterre -- excepté des visites au continent -- comme peintre à Charles I. Pendant ces années il a été occupé presque entièrement avec des portraits. Peut-être l'évidence la plus forte de sa puissance comme portraitiste est le fait qu'aujourd'hui nous voyons Charles I et sa cour avec  les yeux de van Dyck's.

 

Le portrait est un format traditionnel pour le regard fixe direct , le maintien droit, et les positions opposées de main. Le portrait est animé, cependant, par des points culminants habiles de Van Dyck's sur les bijoux,  les manchettes de lacet, et le collier .

 
Monsieur Anthony van Dyck
Portrait d'une dame flamande, probablement 1618
Collection d'Andrew W. Mellon
1940.1.14

 

 

Huile sur toile, 1,530 x 1,200 m. Collection Andrew W. Mellon 1937.1.47

Suzanne Fourment et sa fille (vers 1621)

Quelques années après la mort de sa femme, Rubens épousa la sœur de Suzanne,Hélène Fourment, est le premier double portrait connu de Van Dyck qui représente un adulte et un enfant, un type de portrait qu’il développa ensuite tout au long de sa carrière. Dans cette composition soigneusement équilibrée,la mère et la fille semblent saluer le spectateur. De ses deux petites mains Clara serre la main droite de sa mère, qui devint veuve en1621. Le rideau cramoisi s’abaisse doucement derrière les modèles, comme pour les protéger de l’orage lointain. Suzanne était apparentée par son mariage à la première femme de Rubens, Isabelle Brant, le sujet du tableau ci dessous


Sir Anthony van Dyck
Flemish, 1599 - 1641
Isabella Brant, 1621
oil on canvas,
Andrew W. Mellon Collection
1937.1.47
 

 Sir Anthony van Dyck

 

 Isabella Brant la première épouse de Peter Paul Rubens. Juste avant  de partir pour l'Italie, Van Dyck Rubens   il a présenté ce portrait à son mentor (Rubens ) comme cadeau. L'arrangement est l'entrée de jardin d'Italie au manoir de Rubens, à quelques lieux  d'Anvers conçue par le propriétaire lui-même en tant qu'une des premières structures classiquement de l'Europe nordique. En ce portrait affectueux, Van Dyck a déplacé une statue de Minerve à une position imaginaire derrière l'épaule droite d'Isabella,  suggérant un lien entre la déesse classique de la sagesse. Isabella Brant morte en 1626.

Collection Andrew W. Mellon 1937.1.48 ITALIE : 1621–1627

 



Flamand, 1599 - 1641
Marchesa Balbi, C. 1623
huiler sur la toile, 196.5 x 133.8 centimètres (77 3/8 x 52 11/16 po)
Collection d'Andrew W. Mellon
1937.1.49
 

La marquise Balbi (1621/1622) fut commandé par un membre d’une grande famille de Gênes qui avait des intérêts bancaires et commerciaux à Anvers. Van Dyck sut ici profiter de la sévérité du costume génois. Quoiqu’ils pussent arborer les tissus les plus riches, les adultes en effet ne pouvaient porter que du blanc et du noir. En virtuose des effets de lumière, Van Dyck anime la robe austère de la marquise par une cascade de broderies dorées qui reluisent dans l’ombre. A ce traitement impressionnant du costume s’ajoute l’élégance de l’anatomie revue par le peintre : cette jupe et ce col de dentelles dissimulent des jambes et un cou une fois et demi plus longs que la normale.

 

 

 

Sir Anthony van Dyck
Flemish, 1599 - 1641
Marchesa Elena Grimaldi Cattaneo, 1623
oil on canvas, 242.9 x 138.5 cm (95 5/8 x 54 1/2 in.)
Widener Collection
1942.9.92

remarquez l'esclave noire dont je parle dans une page

La marquise Elena Grimaldi, épouse du marquis Nicola Cattaneo (1623) était la mère des enfants représentés dans les deux tableaux suivants. D’un mouvement superbe, elle s’avance ici devant une imposante colonnade tout en se tournant pour faire face au spectateur dont elle vient de sentir la présence. Van Dyck peignit les poignets de sa robe rouge vif pour les assortir a l'ombrelle, plaçant ainsi le visage plein d’assurance de la marquise au centre d’un triangle coloré. En réalité, les poignets devaient être blancs comme le col. L’ombrelle écarlate attire l’attention sur la tête, à la manière d’une auréole dans une peinture religieuse. L’apparence presque surnaturelle de la marquise est encore accentuée par le regard respectueux de son serviteur.

Huile sur toile, 2,410 x 1,330 m. Collection Widener 1942.9.92

 

 

Sir Anthony van Dyck
Flemish, 1599 - 1641
Filippo Cattaneo, 1623
oil on canvas,
Widener Collection
1942.9.93

remarquez le chien qui fait un contraste avec le noir

Filippo Cattaneo, fils de la marquise Elena Grimaldi (1623) et son pendant, le portrait de Clelia, la sœur de Filippo Cattaneo, forment la seule paire connue de portraits d’enfants de Van Dyck.Pour répondre aux préoccupations dynastiques des nobles génois,Van Dyck commença en Italie à peindre des portraits individuels d’enfants. Selon l’inscription sur le mur de gauche ce garçon aquatre ans et sept mois. En dépit de son charme innocent, sa pose autoritaire le présente comme l’héritier de son père : le poing sur la hanche et l’autre main retenant fermement un mâtineau parune chaine en fer.

 

 


Flemish, 1599 - 1641
Maddalena Cattaneo, 1623
oil on canvas, 122.5 x 84.1 cm (48 1/4 x 33 1/8 in.)
Widener Collection
1942.9.94

le portrait de Clelia, la sœur de Filippo Cattaneo, forment la seule paire connue de portraits d’enfants de Van Dyck.


Anthony Van Dyck fut un véritable génie du portrait qui savait flatter les désirs de ses modèles. Pour en donner une image plus avantageuse il allongeait souvent leur silhouette et adoptait un point de vue d’en bas qui les rendait plus imposants. En leur faisant prendre des poses vivantes dans des décors élaborés et au milieu d’accessoires symboliques, Van Dyck donnait à ses modèles un air à la fois solennel et familier qui devint caractéristique d’un nouveau style de portrait d’apparat encore imité de nos jours. Les portraits élégants de Van Dyck connurent une grande faveur aussi bien aux Pays-Bas qu’en Italie et en Angleterre où l’artiste fut fait chevalier. Ses scènes mythologiques et religieuses furent aussi très admirées et exercèrent une influence profonde sur de nombreuses générations d’artistes.

http://www.nga.gov/cgi-bin/pimage?1236+0+0+gg4243

Les mouvements des drapés sont un souvenir des maniéristes italiens que le peintre admirait tant.

 

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Antoine van Dyck - Biographie

 

Antoine van Dyck est né le 22 mars 1599 dans la maison 'den Berendans' (la danse des ours) à la Grand-Place d'Anvers, comme septième enfant d'un riche commerçant, Frans van Dyck et de Maria Cuypers. Sa famille était très dévote: trois s?urs devinrent des béguines et son frère cadet Theodoor chanoine, puis prêtre.  

En 1609, Van Dyck fut inscrit à la guilde anversoise de Saint-Luc comme apprenti de Hendrik van Balen (1574/5-1632). Le jeune apprenti fit rapidement preuve d'un étonnant talent. A quatorze ans, il réalisa le premier autoportrait qui a été conservé . Deux ans plus tard, il aurait déjà possédé son propre atelier. 

En 1618, Van Dyck fut nommé maître de la guilde Saint-Luc. A partir de ce moment, il travailla régulièrement avec Pierre Paul Rubens (1577-1640), avec qui il avait probablement déjà eu d'excellents contacts, comme il apparaît entre autres d'un portrait de Van Dyck réalisé par Rubens vers 1613-15 (Anvers, Maison de Rubens). '

En 1618, il devint maître de la guilde Saint-Luc et en 1620, il partit pour la cour d'Angleterre, mais son séjour fut de courte durée.

En 1621, Van Dyck entreprit un voyage en Italie, en passant par Anvers, à destination de Gênes, où il connaissait le peintre anversois Cornelis de Wael (1579-1667) et son frère Lucas, un marchand d'art. Dès 1622, il visita Venise, Mantoue, Milan et Turin. A plusieurs reprises, il séjourna pendant une longue période à Rome. Sa renommée en Italie s'explique en partie par ces voyages. En 1624, il partit pour Palerme, où il bénéficia de la protection du vice-roi d'Espagne. Ce fut pourtant à Gênes entre 1625 et 1627 que Van Dyck atteignit le sommet de sa carrière italienne, comme peintre favori de l'aristocratie de la ville. 

Dès son retour dItalie, en 1627, Van Dyck reçut d'importantes commandes de retables pour des églises et des cloîtres qui souhaitaient adapter leur intérieur dans l'esprit de la Contre-Réforme. Il était en outre très demandé comme portraitiste. L'Infante Isabelle le nomma peintre de sa cour entre 1628 et 1630. Pendant cette période, Van Dyck visita deux fois les Pays-Bas du Nord. A la cour de la Haye, il réalisa les portraits du gouverneur Frederik Hendrik, prince d'Orange-Nassau et de sa famille. Immédiatement après le retour de Van Dyck à Anvers, Frederik Hendrik acquit de nombreuses oeuvres de l'artiste. 

En 1632, Van Dyck devint le peintre de la cour du roi dAngleterre Charles Ier. Il s'établit à Blackfriars, qui se trouvait alors juste en dehors du centre de Londres. Il fut anobli

. Un an plus tard, le roi lui offrit la chaîne d'or avec le médaillon, qu'on retrouve sur divers autoportraits et notamment sur l'Autoportrait avec tournesol de 1633 (Angleterre, collection privée, The Duke of Westminster) 

Van Dyck entreprit plusieurs voyages aux Pays-Bas et à Paris, mais il travaillait surtout à Londres. En 1639, il y épousa Mary Ruthven, dame d'honneur à la cour de la Reine d'Angleterre. Le premier décembre 1641, sa fille Justina naquit, une semaine avant la mort inopinée de Van Dyck à Blackfriars. Il fut enterré dans le choeur de la cathédrale Saint-Paul. Sa tombe et ses restes furent détruits dans l'incendie de Londres en 1666.

http://www.artcyclopedia.com/artists/van_dyck_sir_anthony.html

Charles I and Henrietta Maria Estampe numérique en édition limitée par Sir Anthony van DyckCharles I

 

autoportrait

 

On retrouve un beau tableau racontant le miracle de saint ANTOINE DE PADOUE peint par Anthony Van Dyck au musée des Augustins à Toulouse.

Saint Antoine de Padoue se trouvait à Toulouse, prêchant contre les hérésies des Albigeois.

http://www.adoperp.com/histoire/Prodiges/antoine.html

Il a été en Italie pour connaître les oeuvres des grands enseignants vénitiens qui ont laissé trace dans leur peinture : Tiziano et  Véronèse. De d'eux il a perfectionné la coloration  qui a ensuite appliqué dans ses peintures, comme aussi l'inspiration pour créer les oeuvres mythologiques et religieuses qu'elle a effectuées. Déjà reconnu dans la région de Flandres, il a voyagé à l'Angleterre où a travaillé deux années avec Rubens. Ceci a été déterminant dans le style de Van Dyck,  ensuite a transformé le concept de la peinture d'images en Angleterre, en fondant l'école Britannique de cet art et en même temps en consolidant son style Flamand.

San Martín Dividiendo
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