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La ville doit être belle, des principes issus de la Renaissance italienne sont retenus : la ligne droite et la perspective, la symétrie, la nécessité de faire pénétrer la lumière.

A Vitry‑le‑François, des rues en damier s'ordonnent autour d'une place centrale. On crée des villes rondes dont les rues rayonnent à partir d'un centre.

Mais ces principes sont difficilement applicables dans les villes entassées héritées du Moyen Âge. L'augmentation de la population accroît cet entassement.

A Paris, on détruit les anciennes portes pour dégager des perspectives, on fait entrer la lumière en créant des places, on aménage des jardins ,des fontaines..

.L'architecture était dite "peu ouverte". Il se trouve, que finalement, l'ère de la Renaissance laissa la place aux édifices qui misaient tout sur l'esthétisme plutôt que sur la défense. C'est alors que disparurent mâchicoulis, créneaux, ponts levis, meurtrières et douves ; pour laisser la place aux somptueux jardins géométriques, aux symétries des châteaux, aux immenses fenêtres, aux colonnes, aux frontons, et aux autres ornements qui pourraient montrer toute la puissance du propriétaire du château. C'est donc sur l'esthétisme que l'on mise et non sur la défense. Le but étant d'attirer l'œil sur la richesse, et montrer le pouvoir du roi. C'est une des principales caractéristiques de la Renaissance.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_(p%C3%A9riode_historique)#Architecture

Au XVIe siècle, les artistes italiens créent un art nouveau qui s'inspire lui aussi de l'Antiquité. Architecture, sculpture, peinture, rien n'est oublié, d'autant que les grands artistes de la Renaissance sont polyvalents.

Les monuments de l'époque romaine sont nombreux dans les villes italiennes : théâtres, amphithéâtres, temples... Architectes, peintres, sculpteurs les visitent et les étudient : ils réalisent des croquis, des plans, s'intéressent à la perspective, aux proportions des monuments et des statues...

De grandes fouilles sont entreprises à Rome. Les ouvres d'art découvertes sont rassemblées dans des musées. Les princes européens constituent des collections privées ; ainsi François 1 er fait mouler de nombreuses statues et transporte les copies dans ses châteaux.

Des artistes et écrivains, comme Montaigne ou Rabelais, se rendent en Italie, notamment à Florence et Rome, pour admirer les oeuvres d'art antiques. Certains visitent aussi la Grèce malgré la distance plus longue. Des livres présentant les découvertes de l'Antiquité sont édités.

Pour les hommes de la Renaissance, c'est la sculpture qui donne la meilleure image de l'homme. Les sculpteurs reproduisent indéfiniment le corps nu de l'homme ou de la femme à qui ils donnent noblesse, force, grandeur.

Afin de le sculpter tel qu'il est, on étudie avec précision le corps humain : anatomie, mouvement, proportions, couleurs...

Le matériau utilisé est le marbre, abondant en Italie, et le bronze, qui sert surtout pour les statues à cheval.

Des sculptures grandioses sont réalisées : le David de MichelAnge est une statue colossale de plus de 4 m de haut. Le tombeau de jules II, conçu par le même artiste, ne compte pas moins de quarante statues.

Les Nymphes de la fontaine des Innocents à Paris. Jean Goujon. Ces statues rejoignent par la grâce et la délicatesse du modelé les meilleurs modèles de la Grèce antique.

Nymphes et petit Génie montés sur un cheval marin_-Nymphe et Triton entourés de deux petits Génies

Ce relief provient du soubassement de la Fontaine des Innocents à Paris, construite lors de l'entrée solennelle du roi Henri II à Paris en 1549. Le relief, provisoirement démonté en 1787, sera définitivement déposé lors de la transformation de la fontaine à l'occasion de l'arrivée des eaux de l'Ourcq en 1810

Sculpteur, dessinateur et architecte, Jean Goujon (1510‑1566) est l'une des grandes figures de la sculpture française de la Renaissance. Sa connaissance de l'art antique et des oeuvres italiennes dont il s'inspire laisse supposer qu'il effectua un voyage en Italie. Théoricien de l'art, il étudie aussi la statuaire grecque dont il imite les effets de draperies mouillées.

Sculpteur du roi en 1547, il réalise notamment, en collaboration avec l'architecte et peintre français Pierre Lescot, les six Nymphes de la fontaine des Innocents à Paris et des allégories qui ornent la façade de la cour Carrée du Louvre.

Voici quelques villes de FRANCE et D' ITALIE qui ont fait l'objet d'un renouveau a la Renaissance

Née autour d'un gué sur le Pô, Ferrare :Les conceptions humanistes de la ville idéale prirent corps ici dans les quartiers bâtis, à partir de 1492, par Biagio Rossetti selon les nouveaux principes de la perspective. Cette réalisation marqua la naissance de l'urbanisme moderne et son évolution ultérieure.

Strasbourg En architecture, les transformations se font lentement. Le style Renaissance n'est introduit que dans les années 1550-80. Au 17e siècle, le Classicisme à l'italienne fait place à une architecture ornementale et maniériste, notamment dans les réalisations en bois.

La Renaissance du XVI ème siècle avec François Ier qui introduit le vocabulaire décoratif et architectural italien avec l'escalier à vis et la façade des Loges

L'histoire de Rouen au début de la Renaissance, c'est celle d'une ville dynamique, la seconde du royaume, dominée par la personnalité de ses deux cardinaux successifs, Georges Ier d'Amboise de 1494 à 1510, puis son neveu Georges II, de 1510 à 1550 ; ils sont à l'origine de l'éclosion de la Renaissance à Rouen.
Georges Ier d'Amboise, premier ministre de Louis XII, est un mécène qui va favoriser la construction de la Tour de Beurre, financée en partie par les aumônes de dispense pour l'usage de beurre en Carême. Elle est achevée en 1508. L'année suivante commence la construction du portail central de la cathédrale, dont les travaux dureront jusqu'à 1521. A la même époque, on commence face à la cathédrale la construction de l'hôtel des finances, sur la place de la Pucelle l'hôtel de Bourgtheroulde, qui sera achevé plus tard avec la galerie à arcades et sa frise représentant l'entrevue du camp du drap d'or. Commencé en 1499, la palais de justice est achevé en 1526, et on achève l'année suivante de remplacer la vieille porte gallo-romaine par le Gros Horloge.