A l'époque, la médecine
se définit comme "la pratique de la philosophie naturelle sur le
corps humain".
En réalité, on combat les maladie à l'aide d'une pharmacopée très
diverses, à la croisée entre les remède de bonne femme et les
recherches des alchimistes.
La syphilis par exemple se
combat avec du VIF ARGENT, du bois de gayac, d'esquine, salsepareille, ou
par une application d'antimoine vitrifié. La poudre de Mercure s'utilise
contre les bubons.
MONTPELLIER est la capitale française de l'enseignement médical. A cette
époque, pas de Cité Universitaire : les étudiants vivent soit dans les
couvents avec les moines, soit dans des collèges groupés par nations.
Les études sont de trois ans et se décomposent en deux ans et demi de
scolarité à Montpellier, et six mois de pratique à l'extérieur. Quand
le candidat a terminé ce cycle il affronte les examens bloqués en fin d'études
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