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| le
terme de maniérisme a été utilisé pour la première fois à la fin du
XVIIIe siècle, pour désigner d'un point de vue historique la
période comprise entre la Renaissance classique et
le baroque, c'est-à-dire le XVIe siècle.
Á l'idéal classique fait d'équilibre et d'harmonie, répond chez les maniéristes un monde irrationnel, propre à émouvoir les sens. L'esprit fortement décoratif s'accompagne d'un certain irréalisme spatial, de la juxtaposition des figures, de la superposition des plans et des raccourcis. La verticalité, l'allongement des proportions et surtout, l'adoption de la forme " serpentine ", exagérant le contrapposto classique, suggèrent une impression de mouvement, mais pas de dynamisme. Le réalisme du détail triomphe dans l'irréalisme d'ensemble. Enfin, le choix des thèmes, toujours très savant, privilégie les inspirations poétiques et fantastiques. Le monstrueux, le macabre et le féerique se côtoient et l'extrême raffinement se mêle au grandiose dans de vastes et complexes cycles allégoriques |
On peut succinctement le définir comme étant un art de cour, précieux et théâtral caractérisé par des personnages étirés, une recherche du détail et un certain irréalisme dans le décor.
Le maniérisme apparaît vers 1515-1520. La recherche de la beauté pure conduit les artistes à privilégier la ligne sinueuse, les formes allongées, la préciosité de la matière. Tous s'inspirent des lignes et des couleurs fortes des peintures de Michel-Ange à la chapelle Sixtine.
L'exemple de Raphaël dans les chambres du Vatican est également présent.
L'évolution vers le maniérisme. Tout classicisme est un fragile équilibre, et tout classicisme ne peut être qu'un moment assez bref dans la vie intellectuelle et artistique. La richesse du classicisme romain, la variété de ses aspects, la qualité de ses maîtres expliquent la difficulté qu'il y a à analyser et à caractériser le demi‑siècle, en gros, qui sépare le sac de Rome et le siège de Florence des premières manifestations, vers 1580, de l'art baroque qui domine le XVIe siècle. Deux traits apparemment contradictoires peuvent être soulignés. D'une part, le sentiment vif d'un apogée atteint avec les grandes créations du début du siècle pousse à perpétuer des formules qui ont fait leurs preuves, à les figer en recettes, complaisamment énoncées dans des traités savants. Le classicisme devient académisme : écrivains et artistes se groupent en cénacles où l'on analyse les oeuvres (académie romaine, dispersée en 1527, académie des Lettres, puis du Dessin à Florence, académie de Ferrare, etc.). Des biographies exemplaires viennent fixer l'image des artistes et le sens de l'évolution depuis Giotto (Vie des peintres de Giorgio Vasari, 1550).
( Bartholomé Bernassar Jean Jacquart Le XVIe ARMAND COLIN Bibliothèque municipale Arcachon ) - d'autres textes de ces auteurs vous expliqueront mieux cette période si féconde
le Moyen age la Renaissance Nathan Bibliothèque municipale Arcachon
Les premières tendances maniéristes apparaissent chez des peintres florentins. Rosso Fiorentino et Pontormo. . Pourtant, du temps de son apparition. les artistes voulaient imiter la forme classique et la surpasser. Le mot "maniera" apparaît dans les Vies de Vasari. La "bella maniera" désigne pour lui les qualités de grâce, d'harmonie, d'imagination, de fantaisie et de virtuosité.
Le mouvement connaît pourtant une large diffusion au XVIe siècle. Rosso et Primatice arrivent au château de Fontainebleau et forment une école dérivant du maniérisme international.
Une meilleure connaissance de l’art italien et antique par la présence de moulages permet à la sculpture française de participer pleinement au maniérisme européen.
Crédits: "La Création de l'homme, de Michel-Ange, fresques de la chapelle Sixtine"
les autres artistes
La maturité de la peinture de la
Renaissance est préfigurée par Giorgione, élève de Bellini et maître du
Titien.
Titien représente un des sommets de la peinture de la Renaissance; il élève le langage de la tradition picturale de Venise, fondé sur la couleur, à une capacité expressive très haute, qui portera ses fruits, à travers l’œuvre des grands peintres du XVIIe siècle, Rubens et Velázquez, et jusqu’à l’impressionnisme, sur l’évolution de la peinture européenne
Le père, Pietro Lombardo fut le chef de file de la sculpture vénitienne à la fin du Quattrocento.Tullio (1455 env.-1532) travailla en collaboration avec son père et son frère Antonio (tombeau du doge Mocenigo, portrait du couple "Bacchus et Ariane" marbre figuré à l'antique).
Sculpteur et architecte. Laurent de Médicis l'envoie au Portugal pour exécuter des travaux à Bélem, il y restera 9 ans
Iacopo Tatti dit "il Sansovino" sculpteur et architecte élève de Andrea Sansovino dont il prit le nom. Il s'installe à Venise en 1527 après le sac de la ville de Rôme.
Né certainement à Venise, Lorenzo Lotto s’est formé on ne sait où ni comment. Vasari dit que Lotto s’est formé auprès de Bellini et de Giorgione.
Aucun
document ne permet de préciser l’année de la naissance du peintre, mais
d'après son acte de décès (31 mai 1594), qui le déclare âgé de 75 ans, on
peut en déduire qu’il naquit en 1519. Sa petite taille lui valut le diminutif
affectueux de «Tintoretto» (petit teinturier), qu’il accepta et transmit à
ses héritiers. Il fut l’élève de Titien
Fils
d’un tailleur de pierre-sculpteur de Vérone, Paolo Caliari, dit Véronèse,
est placé, dès l’âge de dix ans, pour y apprendre la peinture, chez Antonio
Badile, mais il se plaît également, suivant l’exemple paternel, à faire des
modèles en terre. Tout en gardant son indépendance, il trouva à Venise un
terrain convenant à son génie propre, non seulement dans le camp maniériste,
qui eût été disposé à l’accueillir dès l’époque de Vasari, de
Salviati ou des expériences romanistes de Titien lui-même
Il naquit probablement à Mantoue et toute sa carriére se déroula au service des Gonzague (Ludovico, son frére Gianfranco et Isabelle d'Este) pour lesquels il exécuta des petits bronzes, inspirés de statues grecques ou romaines célèbres
Cet orfèvre, en opposition avec Il Antico, se spécialisa dans la conception et la fabrication de plaquettes de bronze, ou d'argent
Né à Padoue, Palladio débute comme sculpteur à Vicence en 1524 où, à l’âge de seize ans, il entre dans l’atelier de Giovanni di Porlezza et Girolamo Pittoni
C'est un artiste bronzier majeur de cette époque
Architecte et ingénieur formé à Rome
AUTRES SOURCES : "La Création de l'homme, de Michel-Ange, fresques de la chapelle Sixtine" BIBLIOTHEQUE D'Arcachon