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Lorenzo Lotto (1480 - 1557)

Retour du peintre dans le nord de l'Italie, où il remporte un concours lancé par Alessandro Colleani Martinengo pour le tableau d'autel de l'église San Bartolomeo.

A cette époque, Bergame était l'une des principales cités du vaste empire de Venise sur la terre ferme et elle profite un bel essor culturel grâce au rayonnement de Venise.

La femme magnifiquement habillée fait des gestes vers un schéma de l'héroïne romaine antique'' Lucretia'', qui a préféré la mort à déshonorer son mari. Typique du Loto est la manière que la dame engage son regard fixe franc et extérieur. Ses cheveux attachés vers le haut sous son chapeau indiquent qu'elle est une femme mariée, peut-être Lucrezia Valier, qui était un membre de la famille noble de Pesaro en 1533. L'orchestration subtile de couleur et la composition dramatique font un portrait magnifique

Portrait of a Lady as Lucretia, c. 1533
oil on canvas
The Trustees of the National Gallery, London, bought with contributions from the Benson Family and the NACF

http://www.nga.gov/exhibitions/lotto/basic/room4.htm

Lotto sinon qu'il subit l'influence de Giovanni Bellini à ses débuts sans être cependant son élève. Il travailla également sous d'autres influences, notamment celles de Giorgione ou Léonard de Vinci et se serait lié d'amitié avec Palma il Vecchio qui avait un tempérament aussi doux que le sien.

Des historiens ont affirmé qu'il avait travaillé avec Vinci, ce qui n'a pu être vérifié mais ce fut surtout à Venise qu'il exerça d'abord ses talents en révélant un don de miniaturiste. D'ailleurs, il illustra de précieux manuscrits pour des communautés religieuses.

On le trouva également à Trévise en 1505 et dans des localités environnantes où il produisit des tableaux pour des églises dans un style plutôt hiératique puis il fut invité en 1509 à Rome pour travailler aux Stanze mais fut renvoyé dès l'arrivée de Raphaël dont il essaya d'imiter le style.

En 1513, devenu plus expérimenté dans le traitement du dessin et des couleurs, il fit halte à Bergame et peignit La Vierge aux Quatre Saints pour l'église San Bartolommeo, une oeuvre qui suscita l'admiration des habitants de la ville. Lotto produisit de nombreux tableaux pour des églises de Bergame et de ses environs en y mettant une touche très personnelle, innovant dans le registre de la représentation des Madones italiennes et des Vierges entourées de saints et d'anges en jouant également sur les effets de perspective et trouvant un style propre avec ses figures d'anges aux formes gracieuses.

http://hdelboy.club.fr/lorenzo_lotto.html#Lorenzo_Lotto_%E0_Bergame

The Nativity, 1523
oil on panel
National Gallery of Art, Samuel H. Kress Collection

A partir de 1520, Lotto abandonne progressivement le support traditionnel du panneau de bois au profit de la toile. La couleur s'affirme de plus en plus dans ses oeuvres, notamment les rouges profonds.

Les commandes affluent, Lotto remporte un vif succès dans plusieurs techniques : la peinture sur toile, la fresque, dessins préparatoires de marqueterie...

Lorenzo Loto a été soutenu à Venise, où il s'est exercé en tant qu'artiste. Cependant, il a été distancé par d'autres artistes italiens par son modèle de la peinture, qui a été regardée comme démodée dans un âge dominé par les deux grands peintres, (c. 1488-1576) et le Tintoret (1518-94).

Lorenzo Loto était un artiste unique, avec une vision qui lui a permise de créer les peintures remarquables qui ont une résonance contemporaine aujourd'hui. Ses travaux réalistes et compréhensifs, remplis de lignes pointues distinctives et de couleurs vives, se penchent vers l'art flamand plutôt que vénitien. En conséquence, pendant sa vie -Lorenzo Loto n'a pas réalisé le niveau du succès de son émotions méritées ; il est mort sans ressources, après avoir joint un ordre religieux en 1554.

Pendant des siècles Lorenzo Loto est resté en grande partie ignoré par des critiques d'art, et c'était seulement au vingtième siècle que sa réputation a été reconstituée. Les peintures les plus réussies des Lorenzo Loto étaient des portraits. Le portrait d'un ménage marié est un exemple fin de son modèle vif, pas de mineurs pour sa description des objets symboliques tels que l'écureuil et de la feuille de papier avec l'inscription qui lit l'"homme non animal". Le penchant pour inclure des références symboliques dans ses peintures en a mené pour le décrire comme précurseur au Surréaliste. - "de l'histoire essentielle de l'art"

On le trouva également à Trévise en 1505 et dans des localités environnantes où il produisit des tableaux pour des églises dans un style plutôt hiératique puis il fut invité en 1509 à Rome pour travailler aux Stanze mais fut renvoyé dès l’arrivée de Raphaël dont il essaya d’imiter le style.

En 1513, devenu plus expérimenté dans le traitement du dessin et des couleurs, il fit halte à Bergame et peignit «La Vierge aux Quatre Saints» pour l’église San Bartolommeo, une œuvre qui suscita l’admiration des habitants de la ville.

Lotto produisit de nombreux tableaux pour des églises de Bergame et de ses environs en y mettant une touche très personnelle, innovant dans le registre de la représentation des Madonnes italiennes et des Vierges entourées de saints et d’anges en jouant également sur les effets de perspective et trouvant un style propre avec ses figures d’anges aux formes gracieuses.

Portrait d’un couple marié
1524-1525.

En parallèle à ses oeuvres bibliques, Lotto peignit un certain nombre de portraits : il reçut de nombreuses commandes privées de collectionneurs bergamesques mais aussi de régions plus éloignées.

Le mari bien qu'assis à un niveau inférieur à celui de sa femme, domine pourtant la scène par l'espace qu'il occupe. Cassotti.

Le couple se tient par le bras. La femme tient un chien qui est le symbole de la fidélité. L’homme tient un papier où il est inscrit : " Homo Num/Quam ". (Ce que Dieu a unis, l’homme ne doit pas le séparer).

Mais en même temps, l’homme désigne un écureuil endormi sur la table : c’est le symbole de la prévoyance. Sa présence signifie que l’homme ne négligera pas ses responsabilités.

Suzanne et les vieillards
1517.

A cette époque ce thème est encore peu courant.

Dans cette oeuvre, plusieurs scènes de la même histoire sont représentées simultanément et on remarque la volonté du peintre d'illustrer une scène biblique le plus précisément possible.

En effet, au premier plan, les vieillards repoussés par Suzanne se mettent à crier : deux serviteurs arrivent pour être les témoins de ce traquenard.
A gauche, deux servantes partent à la maison pour y chercher les huiles nécessaires au bain. A l'arrière plan, Suzanne est sur le chemin du lieu de son bain.

Dans ce tableau, Lotto insiste sur la morale de l’histoire : la perversion de la justice par des fonctionnaires sans scrupules et implicitement le rétablissement de la justice grâce au jugement impartial de Daniel.

À chaque fois, son tempérament indépendant et original lui permit de trouver des solutions raffinées ou plus populaires, anecdotiques ou psychologiques, mais toujours avec une grande science de la couleur. Par ailleurs, Lotto avait un caractère inquiet et tourmenté expliquant peut-être partiellement sa carrière itinérante, qui l'a sans doute privé d'une reconnaissance à la hauteur de son talent. Après sa mort à la Santa Casa de Lorette, le nom de Lottto tomba dans l'oubli.

http://www.espace-art.net/lotto.htm

LOTO, Lorenzo
environ 1480 - 1556/7

NG1047. Légué par Mlle Sarah Solly, 1879.

Signé : . L. Loto.

C'est probablement un portrait du négociant vénitien, de della Volte de Giovanni et de sa famille décrite en livre de comptes du loto entre 1538 et 1547.
L'action est concentrée sur le bol de cerises sur la table.

La mère offre des cerises à sa fille, alors que le père les offre à son fils, qui semble danser avant lui dans le premier plan (1)

La table avec son tapis turc minutieusement modelé est centrale à la peinture. C'est d'un type fréquemment représenté par Lotto (par conséquent connu comme « tapis de loto ») et a des arabesques jaunes sur un champ rouge

Huile sur la toile

(1) Dans le premier plan les figures et les objets semblent plus grands que ceux dans le milieu ou le fond en raison de leur proximité apparente. Elles sont peintes avec un plus grand détail que les parties plus lointaines , puisque seulement à la gamme étroite un tel détail serait évident. Les peintres emploient également les changements tonaux pour indiquer une plus grande distance

autres détails

http://www.nationalgallery.org.uk/