retour page accueil

Le livre, instrument de propagande

 

Les imprimeurs sont des gens instruits : certains participent acti­vement au mouvement huma­niste. Ils constituent parfois de véritables dynasties d'imprimeurs, comme les Estienne, en France, qui exercent leur métier pendant près de deux siècles.

Le livre devient un instrument de propagande : il véhicule des idées parfois condamnées par le pouvoir.

 De nouvelles façons de lire

 Au Moyen Âge, on lisait à haute voix en public, ou en murmurant pour soi‑même. Désormais, la lecture silencieuse en suivant le texte des yeux se développe. Ainsi le livre se lit beaucoup plus vite. Cela n'empêche pas les rassemblements d'amis autour de lecteurs qui font partager leur goût pour tel ou tel ouvrage, donnant l'occasion ,de discussions passionnées.

Page de la Sainte Bible en Français par Lefèvre d'Etaples ( XVI ème siècle)

Des livres,mais pas pour tous

Le livre n'est plus réservé aux gens d'Eglise  ; il n'est plus une denrée de luxe. Il reste néanmoins destiné aux nobles, aux bourgeois, aux  intellectuels et reste une barrière entre pauvres et riches

Le livre, instrument de propagande

 

Les imprimeurs sont des gens instruits : certains participent acti­vement au mouvement huma­niste. Ils constituent parfois de véritables dynasties d'imprimeurs, comme les Estienne, en France, qui exercent leur métier pendant près de deux siècles.

Le livre devient un instrument de propagande : il véhicule des idées parfois condamnées par le pouvoir.

 De nouvelles façons de lire

 Au Moyen Âge, on lisait à haute voix en public, ou en murmurant pour soi‑même. Désormais, la lec­ture silencieuse en suivant le texte des yeux se développe. Ainsi le livre se lit beaucoup plus vite. Cela n'empêche pas les rassemblements d'amis autour de lecteurs qui font partager leur goût pour tel ou tel ouvrage, donnant l'occasion de ,discussions passionnées.

Des livres,mais pas pour tous

Le livre n'est plus réservé aux gens d'Eglise  ; il n'est plus une denrée de luxe. Il reste néanmoins destiné aux nobles, aux bourgeois, aux  intellectuels et reste une barrière entre pauvres et riches


La Pléiade et la langue française

En France, sept poètes, réunis sous le nom de « Pléiade », s'emploient à défendre la langue française. Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay en sont les chefs de file.

En 1549, du Bellay expose leur programme dans un manifeste littéraire : Défense et illustration de la langue française. Il propose d'enrichir le français en « rajeunissant » les mots anciens, en en créant de nouveaux à partir du vocabulaire des métiers, de dialectes régionaux, de mots latins ou grecs...

 

Considéré comme le « prince des poètes », Pierre de Ronsard (1524‑1 S 85 ) écrit des odes, des sonnets... en imitant les Anciens. Il entreprend une épopée, La Franciade, sur le royaume de France et ses origines.

Joachim du Bellay (1522‑1560) s'adonne aussi à la poésie. Il compose des sonnets amoureux.

François Rabelais (1494‑1553) est un grand humaniste. Successivement moine lettré, médecin et professeur d'anatomie, puis curé, il publie quatre ouvrages:Pantagruel, Gargantua, le Tiers livre et le Quart livre. A travers les aventures burlesques de ses personnages, il dénonce avec force la tyrannie de l'éducation, l'ignorance des moines, l'absurdité des guerres... Son oeuvre dénote un don prodigieux pour l'invention verbale et la richesse du vocabulaire.

Quelques écrivains français célèbres

Portrait de Michel de Montaigne. Peinture de l'école française, deuxième partie du XVI° siècle.

 

Michel de Montaigne (1533-1592) est membre du parlement de Bordeaux, puis maire de cette ville. Il consacre sa vie à la rédaction de ses Essais. Dans ce livre, il se donne lui‑même comme exemple pour décrire l'homme en général. Il livre ses réflexions sur l'éducation : l'instruction doit selon lui conduire l'enfant à se connaître et doit former le jugement. Ses .théories pédagogiques sont encore étudiées et discutées aujourd'hui.