LA REPRESENTATION DE DOMESTIQUES OU DE PERSONNES AFRICAINES DANS LES TABLEAUX


 

Cliquer pour un bourdonnement de Johann Liss, « Judith dans la tente de Holofernes ».   

Détail de Johann Liss, « Judith dans la tente de Holofernes », environ 1622.
Londres, la galerie nationale.
Pièce 32

La peinture de Liss ( artiste Allemand ) a été probablement exécutée à Rome en1620 et on lui  beaucoup à Caravaggio dans l'éclairage dramatique qui augmente remarquablement la représentation  du sujet

JUDITH a était peint par d'autres artistes

Le sujet est  Judith, la héroïne de vieux testament des juifs dans leur lutte contre l'oppression. Elle a pénétré le camp du général assyrien, Holofernes, feignant pour offrir l'aide dans le siège de la ville de Bethulia. Seulement  au cours du banquet  auquel elle avait été invitée, elle a saisi son épée et a découpé sa tête.

 


 

 

On retrouve parmi les tableaux de la Renaissances certaines répétitions comme les sujets religieux  la vierge et l’enfant ,jésus ….le Christ…

On montre aussi des personnes noires qui sont peint a côté de personnes blanches, on peut supposer que ce sont des domestiques ,c’est des signes soit de richesse,de luxe,de rapport de domination économique ,de contraste de peau ,de tonalité ,de domination que l’on apporte au tableau soit un contraste par rapport entre l'Europe et l'Afrique

 

Cliquer pour un bourdonnement de William Hogarth, « Un-La-Mode de mariage : 4. Le Toilette ».Les  domestiques,  sont montrées dans un bon nombre de différentes manières, comme ici en train de servir. Certains se mettent à genoux ou suivent les femmes blanches, tenant leurs bijoux ou les trains de leurs robes longues. Quand elle est montrée à côté de sa maîtresse, le domestique noir peut également être prévu pour fournir un contraste visuel


Détail de William Hogarth,  environ 1743.
Londres, la galerie nationale.
Pièce 35

http://www.artcyclopedia.com/artists/saraceni_carlo.html

 




Voici le texte de l'éditeur:
"La France du XVIIIe siècle, celle des Lumières, n'est pas à l'aise quand il s'agit de considérer les Noirs. Surtout lorsqu'ils sont esclaves aux Iles ou lorsqu'ils entrent, clandestinement ou non, dans le royaume dont toute personne qui foule le sol est réputée libre. Or, de la mort de Louis XIV à la chute de la royauté, des milliers de Noirs ont pénétré en France, parfois s'y sont installés. Erick Noël s'est plongé dans les archives pour rendre vie à ces femmes et ces hommes méconnus.

Il décrit les images que les intellectuels et l'opinion ont plaquées sur l'identité et la condition noires - de la brute animale au bon sauvage. Il analyse les embarras, les variations de la législation relative aux personnes de couleur, et l'élaboration d'une jurisprudence hésitante. Il décrit la situation réelle des Noirs, à Paris, à Nantes ou à Bordeaux, qu'ils soient domestiques, artisans, couturières, perruquiers... ou, plus rarement, membres de la bonne société comme le chevalier de Saint-Georges. Enfin, il démontre que, si le sort des Noirs fut l'un des enjeux de la Révolution, on peut douter que ceux-ci lui aient dû une réelle émancipation. C'est en quoi ce livre d'histoire renvoie à une actualité frémissante."

Interview de l'auteur :
http://www.lemonde.fr/web/son/0,54-0@2-3226,63-768404,0.html