De
son véritable nom Hieronymus Van Haken, Jérôme Bosch est né dans une famille
modeste originaire d'Aix la Chapelle, venue s'installer en Pays Bas deux
siècles plus tôt.
Son grand-père Jan Van Haken et son père Anthonis Van Haken ont exercés déjà le métier de peintre, quand Hieronymus naît vers 1453 à S'Hertogenbosch au Pays Bas. On sait assez peu de chose sur sa vie, mais on sait qu'il se marie vers 1478 avec une aristocrate qui lui permet d'accéder à un statut social plus enviable et à une certaine sécurité matérielle. Vers 1486, Jerôme Bosch est cité comme membre d'une confrérie, "La Confrérie Notre Dame", proche d'une secte hérétique "Les Frères du Libre-Esprit".A l'heure de sa mort, Bosch a été internationalement célébré en tant que peintre excentrique des visions religieuses qui ont traité en particulier les tourments de l'enfer. http://www.lemondedesarts.com/Dossierbosch.htm
Pendant sa vie , les travaux étaient dans les inventaire des familles nobles des Pays Bas, de l'Autriche, et de l'Espagne, et ils ont été imités dans un certain nombre de peintures et de copies tout au long du 16ème siècle, particulièrement dans les travaux de Pieter Bruegel l'aîné.
Le sujet du péché et de ses punitions est l'art de Bosch. Un autre triptyque célèbre, le Haywain
(c.1485-90 ; Prado, Madrid), contient une progression semblable de péché,
à travers ses panneaux. Dans le panneau central le
péché est représenté par la métaphore d'un grand tas de foin pour lequel un
monde avide saisit. Tout le moment, le chariot est tiré par des démons vers
le panneau droit - qui montre une des descriptions de
l'enfer
Détail d'aile droite
A LIRE LA LICORNE http://fbecuwe.free.fr/licobosch.htm On y voit sa préoccupation pour l’humanité corrompue
condamnée à l'enfer éternel (triptyque du Chariot de foin v. 1500, Musée du
Prado, Madrid) pour avoir tourné le dos à la loi divine. L’obsession du pêché
s’illustre dans les sept pêchés capitaux (1475-80, Musée du Prado, Madrid), la
Nef des fous (1490-1500, Musée du Louvre, Paris), le triptyque Jardin des
délices terrestres, v.1503-04 (Musée du Prado, Madrid), allégorie fantastique
complexe, composition de personnages et d’a... L’enfer se mêle au paradis, et le satirique à la morale. On y voit sa
préoccupation pour l’humanité corrompue condamnée à l'enfer éternel (triptyque
du Chariot de foin v. 1500, Musée du Prado, Madrid) pour avoir tourné le dos à
la loi divine. L’obsession du pêché s’illustre dans les sept pêchés capitaux
(1475-80, Musée du Prado, Madrid), la Nef des fous (1490-1500, Musée du
Louvre, Paris), le triptyque Jardin des délices terrestres, v.1503-04 (Musée
du Prado, Madrid), allégorie fantastique complexe, composition de personnages
et d’animaux hybrides, comportant de nombreuses références à l’alchimie.
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